• Salut à tous !

    J'espère que vous passer tous de bonnes fêtes... Pour ma part, je suis clouée au lit depuis trois jours à cause d'une vilaine grippe ! Autant vous dire que je ne suis pas vraiment en forme... Malade à quelques jours du réveillon, oui, vous avez bien lu, la reine de la poisse c'est bien moi ! >0<

    Bref, j'ai quand même pensé à vous, je vous ai dégoté un petit AMV sympa sur la série Black Lagoon (qui déchire, soit dit en passant). Enjoy ~

    Lensta - Wild Animals http://www.youtube.com/watch?v=TCnPMwthzDA


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  • Eh oui, même Ryuta_Roy a besoin de vacances ! C'est pourquoi je ne publierai rien jusqu'au lundi 7 janvier 2013, sauf peut-être une ou deux critiques de livres et quelques AMV. A la rentrée je vous proposerai le plein de nouvelles (le dernier chapitre de la naissance des Gardiens, puis des nouveautés) et de poésie. Voilà voilà !

    Passez de bonnes fêtes et reposez-vous bien !


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    Les yeux écarquillés, je le récupère d’une main tremblante. C’est la première fois que je vois ce type de ticket. Il a l’air bien réel : la sensation de mes doigts caressant le papier glacé, la lumière verdâtre des néons éclairant faiblement les lettres… Je ne peux pas être en train d’imaginer tout ça : les détails sont trop nombreux. Pourtant, ce billet m’intrigue. Et cette destination... Thanatopolis ? Jamais entendu parler.

     

    Mais je n’ai pas le temps de me poser davantage de questions : le ‘‘chef de gare’’ m’interpelle de nouveau : « Tenez, voici justement le métro qui arrive ! Heureusement que vous avez fait poinçonner votre billet à temps, sinon je doute que le contrôleur vous aurait accepté… Il est très à cheval sur la procédure. » J’ignore sa remarque et observe la rame qui s’arrête dans un grincement de freins strident. L’enfant s’écrie : « Combien de temps comptez-vous rester planté là ? Le métro ne va pas vous attendre cent sept ans ! » Comme frappé par la foudre, je me lève précipitamment et ouvre la porte du wagon en face de moi. Je m’apprête à monter quand soudain je m’immobilise, pétrifié à la vue des autres voyageurs.

     

    Le cœur battant à tout rompre, je contemple avec horreur les créatures tranquillement installées dans le wagon. Certaines sont assises sur les strapontins, d’autres sont debout et se tiennent aux barres métalliques au centre du wagon. Quelques-unes se tournent vers moi avec curiosité. Elles pourraient avoir l’air parfaitement normal, mais aucune ne porte de vêtements et leur peau nue brille d’un éclat phosphorescent tout à fait extraordinaire, comme si on avait placé des lampes en-dessous. Quant à leurs yeux, ils sont entièrement noirs : la pupille et le blanc de l’œil ont fusionné en une sorte de masse gélatineuse sombre.

     

    Je recule, terrassé par l’effroi, et bouscule le ‘‘chef de gare’’ debout derrière moi. Celui-ci s’exclame : « Que faites-vous ? Vous entrez, oui ou non ? » J’ai un mauvais pressentiment. Très mauvais, même. Je balbutie : « Finalement, je crois que je vais rentrer à pied… »  L’enfant éclate de rire et réplique : « Ah mais, Thanatopolis n’est pas une destination accessible à pied ! Vous n’avez pas d’autre choix que d’emprunter ce métro ! » Je hurle : « Je ne veux pas aller à Thanatopolis ! Je veux rentrer chez moi ! » Cette fois-ci, il hausse un sourcil, incrédule. Il a l’air de me prendre pour un fou.

     

    L’enfant s’apprête à répondre quelque chose mais je ne lui en laisse pas le temps : je m’enfuis en courant vers l’escalier qui mène à l’extérieur. Je suis tellement paniqué que les larmes me montent aux yeux ; je n’ose même pas regarder en arrière pour voir si le ‘‘chef de gare’’ me suit. Soudain, je me prends les pieds dans un journal déchiré et m’écroule de tout mon long sur le quai. Je ressens une violente douleur au front et perds conscience.

     

    *

     

    *       *

     

    Je rouvre les yeux. Changement de décor. Un plafond blanc luit au-dessus de ma tête. Je suis allongé dans un vaste lit aux draps immaculés, et une odeur de désinfectant plane dans l’air. Un hôpital… ? Je ferme de nouveau les yeux : j’ai une migraine à assommer un éléphant. Ça m’a tout l’air d’une ‘‘gueule de bois’’ carabinée. Tout à coup, un visage familier se penche sur moi. Ma mère. En larmes. « Dieu soit loué ! Tu ouvres enfin les yeux ! » Elle éclate en sanglots et s’éloigne de mon champ de vision, laissant la place à mon père. Il essaie d’avoir l’air hors de lui, mais c’est surtout l’inquiétude qui transparaît dans sa voix lorsqu’il se met à crier : « Tu n’es qu’un imbécile ! Quelle idée de te saouler comme ça… Tu aurais pu mourir ! »

     

    Je bafouille sans comprendre : « Que… que m’est-il arrivé… ? » Je ne me souviens de rien. Mon père répond d’un air fatigué : « Un coma éthylique. Un clochard t’a trouvé à moitié mort sur le quai désert de la station Cité. Tu avais près de quatre grammes d’alcool dans le sang. » Je hausse un sourcil, surpris. Un coma éthylique ? Soudain, tout me revient en mémoire : la plaque rouge avec l’inscription ‘‘Styx’’, l’enfant prétendant être le chef de gare, les passagers du métro… Tout devient clair dans ma tête. Je pousse un profond soupir, soulagé : « Ce n’était qu’un cauchemar… »

     

    Mon père ne m’entend pas ; il poursuit : « On a eu de la chance, le SDF qui t’a découvert ne t’a rien volé : voilà ta sacoche et tous tes effets personnels. » Il me la tend. De la poche extérieure dépasse un large ticket rouge et noir. Frappé de stupeur, je reconnais, écrit en gros caractères, le mot ‘‘Thanatopolis’’.

     


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  • DyE - Fantasy http://www.youtube.com/watch?v=6QFwo57WKwg

    Fatboy Slim - Right here right now http://www.youtube.com/watch?v=ub747pprmJ8

    Enjoy !


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    Fin de l’été

     

    Les pétales du mois d’août se sont envolés ;

     Le chant des cigales résonne de concert

     Avec les mouettes au plumage nacré, amères

     De voir partir la douce chaleur de l’été.

     

    Le soleil d’or palpite tel un cœur malade

     Dardant de ses rayons fanés l’océan bleu ;

     L’automne insulte l’été qui, d’un air miteux,

     Supporte en silence ces injustes brimades.

     

    Assise au bord de la fenêtre de ma chambre,

     J’observe cette nature figée dans l’ambre

     Des souvenirs, dans la sève des acacias…

     

    Assistant à cette dispute millénaire

     Des quatre saisons, tyrans au règne éphémère,

     J’observe. Tiens ! Le vent se rafraîchit déjà.

     


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