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Par Ryuta_Roy le 27 Mars 2013 à 13:28
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
Ses barreaux sont peut-être invisibles mais ils sont bien là
Déprimé à l’idée de ne pas pouvoir faire ce que je veux
Je lance des rayons dorés sans aucun éclat
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
Depuis ma naissance, mes parents se sont toujours arrangés
Pour faire partir avant mon arrivée tous les nuages poisseux
Qui souilleraient ma soi-disant majesté
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
J’ai beau briller de toutes mes forces, ça ne sert à rien
Mes rayons glacés n’atteindront jamais les cœurs ténébreux
Des nombreuses personnes qui souffrent du chagrin
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
Chaque soir avant de me coucher
Des doutes existentiels atrocement ennuyeux
M’assaillent, m’empêchant de me reposer
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
Comme tout le monde, je cherche le bonheur
Mais ma fiancée nocturne qui brille de mille feux
Ne cesse de fuir face à ma douceur
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
Parfois, je la croise, toute grise et toute petite
Mais elle s’en va ensuite, c’en est presque douloureux
Mon cœur explose de désespoir comme un bâton de dynamite
Je suis un soleil enfermé dans une prison de ciel bleu
Mon destin semble être celui d’un astre solitaire
Je suis résigné, mais quand même un peu malheureux
Je me demande bien qui a décidé de me faire vivre cet enfer
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Par Ryuta_Roy le 20 Mars 2013 à 13:19
Dans ce monde monochrome
Comment vivre sans musique ?
Que ce soit du rock ou du classique
Les notes donnent vie à chaque atome
De la campagne et de la ville
Sur un rythme soul ou sur un rythme tranquille
Elles s’égrènent dans toutes mes cellules
Musique qui fait rire, musique qui fait pleurer
Musique qui fait peur, musique qui fait danser
Jusqu’aux dernières lueurs du crépuscule
Musique qui fait vibrer nos cœurs à l’unisson
Musique au rythme endiablé
C’est une explosion
De vérité
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Par Ryuta_Roy le 27 Février 2013 à 13:09
Insurrection poétique
La poésie ça ne se mesure
Pas ; non, la poésie
Se ressent, se vit.
La métrique, la césure
Tout ça ne sert à rien :
Seuls ceux qui ne La comprennent
Pas en ont besoin.
Ces rimes qui s’égrènent
En silence ou à voix haute ;
Quelle terrible faute
Que de considérer
Qu’elles ne sont que masculines ou féminines !
Pourriez-vous aussi facilement classer
L’être humain qui en est à l’origine ?
Non, sûrement.
Le faire serait presque indécent.
Les poèmes sont aussi vivants que l’âme
Qui les a créés ;
Ils se sont simplement échappés,
Un peu comme des flammes
Qui échappent à un pompier.
N’essayez pas de les domestiquer,
Héritiers des classiques,
Ou même d’y distiller une quelconque loi mathématique :
La poésie n’a pas de logique,
Comme vous le diront les romantiques.
Ça contredit peut-être les règles de Boileau,
Mais regardez, je ne fais rien, les mots
Viennent tous seuls et riment d’eux-mêmes,
Je ne sais pas même pas si on peut appeler ça un poème
Tellement je ne fais aucun effort.
La preuve qu’un mot c’est tout sauf mort.
Notre ami Victor Hugo
A bien compris
Qu’on ne peut pas enfermer les mots
Dans de simples catégories,
Et qu’un poète est avant tout un révolutionnaire
Qui laisse les phrases faire
Ce qu’elles veulent à condition que ce soit joli.
En ce qui me concerne je suis de son avis,
Mais bon, vous vous en fichez de ce que je pense.
Vous cherchez juste à vous remplir la panse
Spirituelle, jusqu’à en avoir une indigestion.
Comment, il ne faut pas insulter les lecteurs ?
Je dis ce que je veux que tu le veuilles ou non
J’énonce ce que mon cœur
Me dicte, même si ça finit par vous porter préjudice.
Au pire, qu’est-ce que j’aurai ? Un procès ?
Mes rimes attirent les quolibets et le supplice
Comme un colossal aimant rouillé.
Mais il ne faut pas croire que je suis la seule coupable :
On peut savoir pourquoi vous lisez ces pensées intimes ?
C’est un péché impardonnable
Que de lire ces quelques rimes.
Enfin, maintenant que vous êtes là,
Autant nous dire nos quatre vérités.
Que pensez-vous des poètes, en réalité ?
Vous trouvez qu’ils sont inutiles, n’est-ce pas ?
De nos jours, un poète ça ne sert à rien :
Ça ne gagne presque pas d’argent,
Leur travail c’est du vent.
Avec leurs rimes ils gagnent à peine leur pain.
Mais, de tous temps il en a été ainsi,
Les poètes et les artistes en général sont des incompris,
Des martyrs, des génies un peu fous.
Catégorie à part, les chanteurs qui font gagner plein de sous
A leur maison de disques avide.
Mais leurs textes sont un peu vides
De sens parfois non ?
Une musiquette, des paroles artificielles et voilà une chanson !
Enfin bref, revenons à nos moutons.
Ah j’oubliais, c’est un poème sans queue ni tête,
Sans début, sans fin, sans transition.
C’est vraiment du grand n’importe quoi ce texte.
Bon ça veut plus rien dire ce que j’écris.
Faudrait peut-être que j’arrête,
Alors je vous prends plus la tête.
Au revoir, amis lecteurs ! (amis ?)
Eh, j’ai dit que j’arrêtais !
Assez de polémiques !
Sur ce, après ces paroles énigmatiques,
Je vous laisse méditer.
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Par Ryuta_Roy le 20 Février 2013 à 12:39
La couleur du bonheur
Dis, ça a quelle couleur le bonheur ?
C’est multicolore comme un champ de fleurs
Bleu comme un beau ciel d’été
Vert comme les arbres de la forêt
Blanc comme un sol enneigé
Noir comme la nuit étoilée
Gris comme une vieille statue de pierre
Transparent comme l’eau de la mer
Rouge comme une coccinelle éphémère
Orange comme la lumière des lampadaires
Jaune comme le soleil éclatant
Doré comme l’éther étincelant
Rose comme une robe d’enfant
Violet comme le crépuscule somnolent
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Par Ryuta_Roy le 6 Février 2013 à 17:04
Insomnie
Dix heures
Ma sœur finit de réviser
Ma mère surveille la machine à laver
Mon père et moi regardons la télé
Onze heures passées
Ma sœur et ma mère se sont couchées
Mon père y va : « Tu te couches bientôt, hein ?
– Mais oui mais oui… à demain. »
Minuit
O petits pixels à la couleur éphémère
Le regard des êtres de lumière
Muets me passe au travers
Une heure et demie
Dans la chambre silencieuse
Je me décide à me glisser dans mon lit
Mais un instant plus tard j’allume la veilleuse
Deux heures
Au cœur de la nuit
J’allume mon ordi
Et discute avec un ami
Trois heures
Mon compagnon virtuel s’en est allé
Dépitée je me dirige vers la terrasse étoilée
Histoire de fumer
Quatre heures
L’âcre relent de tabac emplit mes poumons
J’adore cette étrange sensation
Quand la nuit prend une couleur vermillon
Cinq heures
C’est l’été le mari de la lune nacrée
Commence à marmonner
Il va bientôt se réveiller
Six heures
La sonnerie stridente d’un réveil
Retentit tandis que le soleil
Revêt son manteau rose et vermeil
Sept heures
Encore une nuit passée
A ne rien faire à trainasser
Une autre journée identique a commencé
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