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    Critique de... Limitless

     

    Résumé : Eddie Morra est un écrivain. Enfin, il essaie de l’être. L’angoisse de la page blanche le transforme peu à peu en fantôme. Sa copine, lassée de lui servir de banque, finit par le quitter. Dépité ? Morra l’est, jusqu’à ce qu’il rencontre le frère de son ex-femme, un mec louche qui vit de trafics plus ou moins illicites. Il lui offre un comprimé d’une nouvelle drogue révolutionnaire, le NZT, qui permet d’accéder à l’intégralité des facultés de son cerveau (alors qu’en temps normal on n’en utilise qu’un dixième). Morra constate bien vite les effets de cette drogue et commence à en prendre à haute dose. La vie lui sourit : l’inspiration revient, puis il entre dans le monde de la finance et devient riche. Immensément riche. Tout le monde s’intéresse brutalement à lui, persuadé qu’il est un escroc. De fait, le nombre de ses ennemis est démultiplié. En parallèle, ses réserves de NZT s’amenuisent et il commence à souffrir d’une sévère dépendance, d’autant plus que les effets secondaires du sevrage s’annoncent dévastateurs, voire mortels… Comment Eddie Morra va-t-il survivre malgré le cadeau empoisonné que lui a fait son ancien ami ?

    Mon avis : Comme sûrement beaucoup de gens, j’ai regardé Limitless alors qu’il passait à la télé quelques jours auparavant, sur une chaîne de la TNT. Je ne suis pas spécialement fan de Bradley Cooper ou Robert de Niro, mais je dois admettre que ce film est plutôt pas mal du tout. Déjà, le scénario est assez intéressant (même si la fin est immorale, étant donné que finalement Morra doit sa réussite à une drogue). Ensuite le jeu des lumières et de la mise en scène, subtil et original, a achevé de me convaincre. En résumé, un bon cru que je ne peux que vous conseiller !


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    Critique de... Monga

     

    Résumé : Taipei, quartier de Monga. Mosquito a toujours été un souffre-douleur. Solitaire, il attire comme un aimant les harceleurs et les racketteurs. Ne voulant pas faire de vagues, il a changé plusieurs fois d’établissements à cours de sa scolarité. Aujourd’hui âgé de 17 ans, alors qu’il arrive dans un nouveau lycée, le cauchemar semble recommencer : il est à nouveau harcelé par un petit caïd prétentieux. Seulement, il parvient, par son flegme et sa combativité, à retenir l’attention de Dragon Lee et de sa bande, qui acceptent de le prendre sous leur aile. Mosquito fait ainsi la connaissance de jeunes hommes désœuvrés mais respectant un code de l’honneur à toute épreuve. En effet, Dragon Lee n’est autre que le fils d’un célèbre parrain de Monga. Alors que la bande prend de plus en plus d’importance, Mosquito découvre l’envers de la médaille : l’absurdité des trahisons le révolte mais il ne peut plus revenir en arrière…

    Mon avis : Découvert sur Arte, qui le diffusait il y a quelques semaines sous le titre de Gangs of Taipei, le long-métrage Monga m’a sacrément plu. En plus d’aligner un casting de malades (pour ceux qui ne connaissent pas, Ethan Ruan qui joue Monk est une vraie star à Taiwan), Monga allie une mise en scène sympa et un scénario en béton. Bien sûr, j’ai un peu été perplexe en constatant que l’acteur de Mosquito, environ 25 ans à l’époque du tournage, joue le rôle d’un lycéen (pas très crédible), mais on est vite plongé dans un univers à la fois chaleureux et glacial. Chaleureux, à cause des lampions qui illuminent d’une lueur rougeâtre la nuit taiwanaise, et de l’amitié qui lie les lascars de la bande de Dragon ; glacial, lorsque peu à peu le gang se délite sous les coups des trahisons, jusqu’à l’implosion. Je vous préviens, la fin est assez triste, mais aurait-il pu en être autrement ? Pour ma part, je trouve qu’il s’agit d’un chef-d’œuvre du réalisateur, à voir absolument.


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  • Critique de... Time Out (In Time en VO, 2011)

    Résumé (Allociné) : Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Will Salas, un habitant d’un ghetto accusé à tort du meurtre d’un riche, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

    Critique : Après être allé voir ce film d’anticipation au cinéma, j’ai été surpris par la virulence des critiques qui circulaient à son propos. Je ne vais pas remettre en cause l’avis de ces personnes, mais pour ma part j’ai été séduit par l’univers futuriste de Time Out et par l’inventivité de son scénario. Les acteurs, notamment Justin Timberlake qui incarne Will Salas, sont bons. Par contre je ne me rappelle pas si la musique était exceptionnelle.


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    Critique de... Souris City

     

    Résumé (Allociné) : Roddy est un rat des beaux quartiers, qui habite une luxueuse résidence de Kensington. Lorsque Syd, un vulgaire rat d'égout, remonte par l'évier et prétend s'incruster dans son paradis, Roddy tente de l'évacuer en l'attirant dans les WC. Mais Syd n'est pas si bête, et c'est le rat-finné Roddy que le tourbillon de la chasse aspire et expulse dans les égouts ! Dans cet univers haut en couleur, Roddy fait la connaissance de Rita, une dynamique fouille-poubelles. Pressé de regagner ses appartements, Roddy requiert ses services, mais Rita insiste pour être payée d'avance, et notre "hé-rat" n'en a pas les moyens. Ses ennuis ne font d'ailleurs que commencer, car l'infâme Crapaud a chargé ses rats de main de les refroidir. Lorsque les deux balourds se plantent lamentablement, Crapaud appelle à la rescousse son cousin français, le redoutable mercenaire La Grenouille...

     

    Critique : Ce petit film d’animation très sympa est repassé à la télé il y a quelques jours, et je l’ai revu avec beaucoup de plaisir. Il s’agit d’une association des créateurs de Wallace et Gromit (le studio Aardman) et du studio Dreamworks auxquels on doit notamment Madagascar. On reconnaît le graphisme rafraichissant de Wallace et Gromit et l’humour décapant des studios Dreamworks : certaines répliques sont vraiment à tomber et les personnages sont tous attachants et hilarants ! Des limaces qui chantent des chansons en chœur (complètement incongru et génial) au Crapaud et ses acolytes farfelus en passant par La Grenouille (archétype du Français, ultra-drôle) en passant naturellement par le protagoniste Roddy, très amusant pour ses gaffes et son manque d’expérience dans les monde des égouts. Les égouts, parlons-en ! Les décors sont très bien faits et imaginatifs, puisqu’il s’agit de miniatures du monde des humains. Comme dans tous les dessins animés, on a droit à une morale du type : « Les amis, ça compte plus que tout au monde » et ça fait du bien dans ce monde de brutes ! Je conseille à tous, les enfants comme les parents passent un très bon moment !

     


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    Critique de... District 9

     

    Résumé : Cela fait vingt ans qu’un gigantesque vaisseau extraterrestre hante le ciel de Johannesburg, en Afrique du Sud. La firme MNU (Multi National United) a été obligée d’installer les aliens dans un bidonville situé en bordure de la ville. Mais les relations entre les humains et les « crevettes », comme on les appelle, sont loin d’être cordiales. Après une énième manifestation, le MNU accepte de transférer les aliens dans un autre bidonville, loin de la ville. Wikus van de Merwe est chargé de la coordination des opérations. Mais lors de la perquisition d’une hutte extraterrestre, il est aspergé d’un étrange fluide. Son corps commence soudain à changer et il se rend compte qu’il se transforme progressivement en alien. Le MNU, avide de cobayes pour étudier et utiliser les armes extraterrestres (inexploitables par les humains) part aussitôt à ses trousses. Traqué de toutes parts, Wikus se retrouve obligé de coopérer avec un alien pour rallier le vaisseau-mère grâce à un appareil clandestin…

     

    Mon avis : Du producteur Peter Jackson (la trilogie du Seigneur des Anneaux, quand même) et du réalisateur Neill Blomkamp (inconnu au bataillon celui-là), District 9 est un des meilleurs films de science-fiction de la décennie. Servi par un scénario irréprochable et d’excellents effets spéciaux malgré le (relativement) petit budget de trente millions de dollars – pour vous donner une idée, Avatar a coûté dix fois plus –  District 9 aborde des thèmes qui dérangent, comme la xénophobie et la ghettoïsation ; l’action se déroule d’ailleurs dans un pays touché par l’apartheid dans les années 1950. Le film dénonce également les expériences illégales menées par le MNU sur les extraterrestres, ainsi que la toute-puissance de cette firme sans scrupules. Tous les personnages sont intéressants et bien décrits, que ce soit Wikus qui devient étranger à sa propre race, le clan des Nigérians dont le but est de contrôler les armes extraterrestres qu’ils ont volées aux aliens, ou encore le père de la femme de Wikus, qui travaille pour le MNU et va jusqu’à mentir à sa fille pour parvenir à ses fins. Le design des armes et de l’exosquelette final est tout simplement sublime. Un véritable chef-d’œuvre à ne pas rater !

     


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