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Incandescence - L'Appel de la Nuit
La lumière coagulée des néons
Gémit, prisonnière de mes veines
Telle un squelette putride de l’Achéron
Englué dans la nuit d’ébène
Les lucioles bleues, avec un rire strident
Arrachent d’un coup sec mes yeux brûlants
De leurs crocs acérés et pointus
Elles aspirent l’obscurité comme des sangsues
Enchaînant les bars et les discothèques cramoisies
Lassé des litanies assourdissantes
J’erre comme un fantôme dans la ville oppressante
Oscillant entre extase et hystérie
Je suis attiré par une mélodie enivrante
Comme un papillon de nuit hypnotisé
Par la lune blafarde et étouffante
Qui finit les ailes carbonisées
Je vagabonde, tel un navire
Sans capitaine et sans voile
Guidé par le cauchemar infernal
D’un jukebox qui soupire…
Et bientôt l’aube, telle une fleur flétrie
Se lèvera, jaillissant du ciel aveugle et sourd
Comme un battement de cœur engourdi
Qui a perdu l’Amour
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