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C comme Chrysalide - Fin de l'été
Fin de l’été
Les pétales du mois d’août se sont envolés ;
Le chant des cigales résonne de concert
Avec les mouettes au plumage nacré, amères
De voir partir la douce chaleur de l’été.
Le soleil d’or palpite tel un cœur malade
Dardant de ses rayons fanés l’océan bleu ;
L’automne insulte l’été qui, d’un air miteux,
Supporte en silence ces injustes brimades.
Assise au bord de la fenêtre de ma chambre,
J’observe cette nature figée dans l’ambre
Des souvenirs, dans la sève des acacias…
Assistant à cette dispute millénaire
Des quatre saisons, tyrans au règne éphémère,
J’observe. Tiens ! Le vent se rafraîchit déjà.
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