• Eh voilà, c'est la fin de Martian Rhapsody... J'espère que ça vous a plu! Pour ceux qui s'inquièteraient, je suis en train de rédiger quelque chose de beaucoup, beaucoup plus long qui prend pour fondement cette "nouvelle"... A suivre, donc!

    Sinon, à partir de la semaine prochaine, je publierai un "spin-off" de Martian Rhapsody qui se déroule sur Terre à la même période. A bientôt!

    Mlle Myosotis

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  • Alors qu’ils roulaient depuis environ cinq minutes dans le silence le plus total, Zaphrön se décida à demander, bien qu’il ne fût pas spécialement rassuré par sa chauffeuse : « Qui êtes-vous ? Pour toute réponse, la jeune fille récita : « Du sommet des titanesques volcans… » Zaphrön, tétanisé, reconnut les premiers mots de Martian Rhapsody. Ce n’était donc pas une ennemie… Il se risqua : « Seriez-vous… liée à Lord Azabachë ? » Elle se retourna, dévoilant son visage impassible : « On peut dire ça comme ça. Je suis Sorælia, sa… fille, en quelque sorte. » Sa fille en quelque sorte ? Que veut-elle dire par là ? s’interrogea Zaphrön, un peu perdu. Mais elle continua : « Je suis désolée de vous avoir un peu malmené, mais je n’avais pas le choix. Cette représentante du Ministère aux Affaires Martiennes m’aurait empêchée de parvenir à mes fins si j’avais agi de manière plus pacifique. » Zaphrön hocha la tête : « Je comprends. »

    Ils ne dirent plus rien pendant une minute, puis il demanda : « Où allons-nous ? » Sorælia resta muette quelques secondes, puis répondit : « Nous nous dirigeons vers Vasistas Borealis. » Zaphrön, abasourdi, s’exclama : « Vasistas Borealis ? Mais c’est à des milliers de kilomètres d’ici ! » La jeune fille répliqua sans une once de colère : « Ce quad est plus rapide que ceux que vous connaissez, Lord Highsilver. Après tout, c’est moi qui l’ai conçu, et il n’en existe qu’un seul sur toute la planète. Avec cet engin nous pouvons rouler à environ Mach 9[1] pendant une demi-heure, ce qui constitue un record en matière d’endurance. D’ailleurs, vous ne vous en êtes peut-être pas rendu compte mais nous sommes déjà sur le point d’atteindre Arcadia Planitia. » Zaphrön, au comble de l’étonnement, choisit de se taire pour ne pas montrer à quel point il était impressionné.

    Zaphrön était absorbé par l’analyse de la situation dans laquelle il s’était embarqué depuis vingt minutes quand Sorælia annonça : « Nous allons devoir ralentir significativement, mais cela ne fait rien, nous sommes presque arrivés. » Le jeune homme, qui était resté tendu durant tout ce temps, demanda aussitôt, comme monté sur ressorts : « Où ? » La jeune fille ne répondit pas ; elle se contenta de désigner du regard une imposante colline qui pointait à l’horizon. Une Cité-taupe ? Ici ? Zaphrön, perplexe, n’osa pas poser d’autres questions concernant leur destination.

    Alors qu’ils s’approchaient de plus en plus du tunnel d’entrée, Sorælia déclara à son passager sans même le regarder : « Contrairement à ce que vous pensez peut-être, il ne s’agit pas d’une Cité-taupe mais de mon repaire. » Zaphrön haussa un sourcil :

    -          Votre… repaire ?

    -          Oui. A l’origine, c’était un des premiers habitats utilisés par les colons ; il a beaucoup servi dans les années 2080 mais suite à un accident de dépressurisation il a été déserté il y a un peu moins d’un siècle.

    -          Je vois… Mais il n’est plus alimenté en oxygène depuis longtemps ! Depuis quand habitez-vous là-dedans ? Comment avez-vous fait pour survivre dans un tel taudis ?

    -          … Je me suis débrouillée.

    Leur conversation tourna court quand ils entrèrent dans le tunnel. Zaphrön était déçu de ne pas avoir davantage de réponses, mais sa contrariété disparut vite en découvrant l’endroit où ils se trouvaient. Ils étaient arrivés dans une sorte d’immense salle circulaire aux murs de brique couverts de poussière. La pièce était déserte, mais on devinait au sol les traces laissées par des meubles et des appareils électriques. Fasciné, le jeune homme observait de derrière la vitre l’étrange paysage resté hors du temps pendant des décennies. Sorælia eut un petit sourire en voyant sa réaction d’enfant émerveillé devant un jouet extraordinaire.

    Alors que Zaphrön, enthousiaste, commençait à poser d’autres questions concernant les matériaux utilisés pour la construction et d’autres détails techniques, la jeune fille lui ordonna de descendre du quad. Le jeune homme obéit, inquiet de la voir redevenir imperturbable. « Venez par ici. » Lord Highsilver s’approcha d’elle ; lorsqu’ils ne furent plus qu’à une vingtaine de centimètres l’un de l’autre, Sorælia lui arracha d’un geste précis son pendentif. Zaphrön sentit à peine sa délicate main gantée frôler sa peau ; alors qu’il portait les doigts à son cou, effaré, la jeune fille observait déjà la lourde perle, murmurant comme pour elle-même : «  Arès soit loué, il semble intact. » Lord Highsilver protesta : « Mais que signifie tout ceci ? J’espère que vous ne m’avez pas amené ici simplement pour vous emparer de ce bijou, car il est hors de question que je vous le laisse, il appartient à… » Il fut interrompu par Soræalia qui répliqua, glaciale : « Je sais parfaitement à qui il appartient, et contrairement à vous je sais à quel point il est important que je l’active au plus vite. »


    [1] Mach 9 correspond à 3 062,61 mètres par seconde. 


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  • Elle adressa un sourire aussi mielleux qu’hypocrite à Zaphrön, puis ajouta : « Comme vous le savez tous, c’est la vente de la mine de deutérium appartenant à Lord Zårko qui est à l’ordre du jour. » Elle se tourna vers l’intéressé, un homme d’âge mûr aux yeux d’un bleu étincelant et aux cheveux poivre et sel : « Il va sans dire que cette transaction est capitale, aussi bien pour vous que pour nous. Bien sûr, les trajets entre la Terre et Mars seront sur notre addition et au final, il n’y aura aucun licenciement, les ouvriers changeront simplement d’employeur. » Lord Zårko leva les yeux vers Azăhar Miller et répliqua : « C’est bien le problème ! Vous oubliez que les mineurs des Cités-taupe voisines préféreraient mourir plutôt que de travailler pour vous ! Il va falloir engager des Terriens si vous voulez votre deutérium ! »

    Lord Zårko n’était pas particulièrement anti-Terriens, mais il avait bien compris que la vente de la mine serait plus compliquée que prévue ; Zaphrön fut même impressionné par son agressivité vis-à-vis de la représentante du Ministère aux Affaires Martiennes. Celle-ci plongea son regard dans le sien et articula : « Les Cités-taupe concernées travailleront pour nous, ça je vous le garantis. Vous oubliez une chose, vous aussi : nous sommes de la planète-mère, et vous de simples colons sous notre commandement. Vous n’avez pas votre mot à dire. S’il est nécessaire d’éliminer une centaine ou même un millier d’Aréens pour vous décider, alors nous le ferons. »

    Ecrasé par l’aura meurtrière d’Azăhar Miller, Lord Zårko se ratatina sur sa chaise. La représentante du Ministère aux Affaires Martiennes eut un sourire satisfait et fit apparaître un fichier dans le champ de vision virtuel de tous les Lords. « Par la présente, vous approuvez que soixante-dix pour cent de la production de deutérium de cette mine reviendra à la Terre. Il ne vous reste plus qu’à la signer de votre empreinte digitale, et l’affaire sera réglée. » Lord Zårko fixa le document quelques secondes, le regard vide de toute expression. Finalement, résigné, il soupira d’un air vaincu et leva la main pour apposer son empreinte digitale sur le contrat. Mais au même moment, le sas de la grande salle s’ouvrit avec fracas, laissant apparaître une splendide jeune fille.

    Lorsqu’il la vit, Zaphrön eut le souffle coupé par sa beauté ensorcelante : il émanait d’elle une sorte de charme glacé qui le fit frissonner jusqu’au plus profond de son être. Son visage aux traits raffinés était éclairé par des yeux noir de jais semblables à deux blocs d’obsidienne. Ses cheveux coupés au carré avaient la couleur sombre du sang et scintillaient comme s’ils étaient incrustés de rubis. Son long manteau couvrait une partie de son cou et soulignait les formes délicates de son corps d’adolescente. Mais quand Zaphrön posa les yeux sur son impressionnant couvre-chef en forme de sphère blanche  bordée de noir, son cœur manqua un battement : cette forme, ces couleurs… Ce n’était pas possible. Il ressemblait comme deux gouttes d’eau à celui de Jøshlan Azabachë, disparu un an plus tôt !

    Cette entrée fracassante avait tétanisé tous les membres de l’assistance, qui eux aussi avaient reconnu les couleurs de la famille Azabachë. Même Azăhar Miller, pourtant réputée pour être inébranlable, dévisageait la nouvelle arrivante avec incrédulité. Celle-ci les observait aussi, semblant chercher quelqu’un. Malgré sa peur, Zaphrön décida de briser le silence et se leva pour prendre la parole et saluer la jeune fille : « Bienvenue au Palais d’Ocre, mademoiselle… ? » Il espérait une réponse à cette question qui le taraudait depuis l’instant même où leurs regards s’étaient croisés : avait-elle un lien avec Jøshlan ? La jeune fille le regarda longuement, puis répondit par une autre interrogation : « Êtes-vous Lord Zaphrön Uxhár Highsilver ? »

    Le jeune homme fronça les sourcils, surpris qu’on l’appelle par son nom complet. Comment pouvait-elle être au courant de son deuxième prénom, qui n’était connu que de quelques rares personnes ? Néanmoins il acquiesça : « Oui, c’est bien moi. A qui ai-je l’honneur ? » A présent, il mourait d’envie de connaître l’identité de son interlocutrice ; celle-ci était peut-être le deus ex machina qui lui permettrait de relancer la Révolution de Rouille, si jamais elle avait eu des liens avec Jøshlan ! La jeune fille hocha imperceptiblement la tête ; tout à coup elle fondit sur Zaphrön comme un oiseau de chasse sur une proie. A peine une fraction de seconde plus tard, Lord Highsilver se retrouva immobilisé, un couteau acéré menaçant sa gorge.

    Pétrifié, il entendit son agresseur placée derrière lui déclarer à l’assemblée : « Je vous l’emprunte, je ne serai pas longue. » Zaphrön fut surpris de ne pas sentir son souffle contre sa nuque, mais n’eut pas le temps de s’interroger davantage : elle le poussa de manière à le faire traverser le sas de la salle du Conseil. Juste avant de sortir, elle adressa un regard menaçant à l’assistance et ajouta : « Si vous tentez quoi que ce soit, je l’abats. » Azăhar Miller, qui pour une fois paraissait terrorisée, hocha convulsivement la tête.

    Les deux jeunes gens se mirent à courir à travers les gigantesques couloirs heureusement déserts. Zaphrön était impressionné par la vélocité et le sens de l’orientation de la jeune terroriste, qui semblait connaître les moindres recoins du Palais d’Ocre. Pourtant, seul un nombre extrêmement restreint d’IA avait accès aux plans de cet édifice labyrinthique… Etait-il possible qu’elle ait… piraté une IA pour s’en emparer ? Non, c’était inenvisageable… Soudain, la jeune fille le tira de ses pensées : « Nous sommes arrivés au hangar. Enfilez ça. » Elle désignait un masque à oxygène. Zaphrön acquiesça et le mit sans protester, puis sa ravisseuse pointa du doigt un quad à la forme étrange : « Montez. » Le jeune homme s’installa à l’arrière sans poser de questions, tandis que sa partenaire s’asseyait sur le siège conducteur. Un bref instant plus tard, ils démarraient et sortaient du Palais d’Ocre, s’engageant dans l’immensité du no man’s land orangé. 


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  • Les soubresauts continuels du quad étaient fort désagréables, mais Zaphrön ne se lassait jamais du paysage. Pourtant, c’était toujours la même chose : une vaste étendue orangée et cratérisée, un no man’s land couleur rouille égayé de temps à autre par des serres débordant de plantes émeraude au feuillage luxuriant ainsi que de fruits et légumes assurant la survie de tous les Aréens, dont le nombre était estimé à soixante-dix millions. Le ciel rose orangé était parfois éclairé par la forme floue et irrégulière de Phobos ou de Déimos, les satellites jumeaux de la planète rouge. Au loin, on pouvait apercevoir les sommets escarpés d’Olympus Mons, culminant à près de vingt-six kilomètres de haut. Toutefois, même si cette vue était monotone et déprimante, Zaphrön n’avait jamais vu « en vrai » la Terre et sa diversité de paysages que tous les documentaires vantaient, comme la majorité des Aréens. Mars était sa patrie et il en était fier.

    Depuis les années 2170, il était possible de vivre à la surface car la première étape de la terra-formation était terminée : la pression atmosphérique était suffisante pour ne plus porter de combinaison pressurisée et la température avait atteint les quinze degrés Celsius environ. De plus, grâce à l’atmosphère créée par les premiers colons, les radiations nocives venues de l’espace n’étaient plus à craindre. Il n’y avait plus qu’une seule contrainte quand on vivait à l’extérieur : les masques à oxygène étaient de rigueur. Pourtant, malgré l’autorisation de construire à la surface, les Aréens restaient prudents et n’osaient pas encore sortir des Cités-taupe, ces immenses villes souterraines datant des premières années d’occupation de la planète rouge.

    Cependant, en dépit des travaux effectués depuis le début de la colonisation, le trajet entre la Cité-taupe de Terra Sirenum, où Zaphrön vivait, et le Palais d’Ocre situé au beau milieu d’Amazonis Planitia restait mouvementé en raison des nombreux cratères qui gênaient encore la circulation. Aller à toute vitesse sur un terrain aussi dangereux était plus qu’imprudent : c’était du suicide. Mieux valait prendre son temps, même s’il était un peu en retard. Après une bonne heure de route, Zaphrön parvint enfin au Palais d’Ocre. On ne le remarquait pas de loin comme les buildings terriens qu’il avait pu voir dans les documentaires, pour la simple et bonne raison qu’il était creusé à flanc de canyon et en partie souterrain, comme tous les anciens bâtiments martiens. Les colons d’antan n’avaient pas eu d’autre choix pour se protéger des radiations, responsables à long terme de graves pathologies et dans le pire des cas de mutations génétiques. Seuls les puits de lumière, impressionnantes ruches scintillant de mille feux au  soleil, étaient visibles de l’extérieur.

    L’intérieur du Palais d’Ocre était bien plus imposant que ne le laissait présager l’austérité qui régnait à la surface. On aurait dit une ville miniature, avec des couloirs aussi larges que des rues et bordés d’arbres ; les bureaux étaient aussi vastes et agréables que des appartements. Mais la salle du Conseil constituait le clou du spectacle : les murs étaient couverts de miroirs, ce qui accentuait encore davantage l’immensité de la pièce, et le plafond arborait une splendide fresque représentant un ciel bleu constellé de nuages. Cette vision prophétique faisait rêver tous les Aréens depuis leur arrivée sur Mars en 2063 et les ferait rêver encore longtemps, puisque cette étape ultime de la terra-formation ne serait achevée que dans cinq siècles environ, selon les dires des ingénieurs.

    Tandis qu’il traversait les interminables couloirs d’un pas hésitant, Zaphrön sentait son cœur battre de plus en plus fort. Ces Conseils étaient devenus pour lui une véritable torture, notamment à cause de la tyrannique représentante du Ministère aux Affaires Martiennes, Azăhar Miller. C’était une jeune femme à peine plus âgée que lui ; ses parents, bien que terriens, avaient suivi la mode de donner des noms aréens à leurs enfants, alors même qu’elle détestait la planète rouge au plus haut point, et encore plus depuis la Révolution de Rouille qui avait engendré sur Terre des conflits concernant l’indépendance de Mars. Parfois, l’ironie du sort était tout de même cruelle… Toujours était-il qu’Azăhar Miller haïssait tout ce qui ressemblait de près ou de loin à un partisan de l’Union aréenne et qu’il en faisait les frais. Pour ne rien arranger, les programmes de traduction anglais-aréen de leurs IA respectives laissant à désirer, leurs discussions finissaient presque toujours en disputes à cause de quiproquos ou de paroles mal interprétées.

    Zaphrön appréhendait également ce Conseil parce qu’il était censé négocier la vente d’une mine de deutérium à la Terre, qui en avait désespérément besoin pour ses réacteurs à fusion nucléaire. Seul bémol : cette transaction risquait de relancer les émeutes dans les Cités-taupe voisines, fervents partisans de l’Union aréenne. Zaphrön voulait à tout prix éviter de nouveaux massacres et cherchait pour cela à faire échouer l’arrangement, ou du moins limiter les dégâts, mais Azăhar Miller risquait de prendre cela pour du manque de collaboration, voire même pour de l’insolence. Voilà qui n’allait pas arranger les choses…

    Zaphrön était tellement anxieux qu’il partit d’un rire nerveux. Il eut du mal à calmer son angoisse lorsqu’il parvint à la porte d’entrée, mais finit par se ressaisir en pénétrant dans la salle du Conseil. Son cœur battit encore plus vite lorsqu’il aperçut Azăhar Miller parmi ses confrères et consœurs déjà présents, installés à la large table ovale sertie de bois précieux importé de la planète mère. Comme d’habitude, Azăhar Miller le toisa par-dessus ses lunettes cerclées de métal et déclara d’une voix glaciale : « C’est la deuxième fois ce mois-ci que vous êtes en retard, Monsieur Highsilver ! » Zaphrön tiqua à ces mots et ne put s’empêcher de répliquer : « Je suis Lord Highsilver, Madame. Même si vous n’êtes pas Aréenne, je vous prierai d’accepter nos us et coutumes. Nous ne sommes pas sur Terre ici. »

    Il regretta aussitôt ses paroles, mais le mal était déjà fait ; Azăhar Miller le fixait d’un air furieux tandis que ses collègues, incrédules, se tournaient vers elle en attente d’une réponse. Pourtant, à sa grande surprise, la jeune femme resta muette. Zaphrön s’assit à sa place dans un silence de mort. Voyant que personne n’osait prononcer un mot depuis son invective, il se racla la gorge et proposa : « Bien, et si nous commencions ? » Azăhar Miller sembla se reprendre et répondit avec une pointe d’agacement : « En effet, le Conseil aurait déjà dû commencer il y a dix minutes, mais comme nous sommes polis nous n’avons pas débuté sans vous. » 


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  • Martian Rhapsody est une nouvelle écrite vers juillet 2012 qui a été sélectionnée par l'éditeur numérique Short Edition pour participer à la compétition Hiver 2012, mais qui n'a pas dépassé ce stade (la nouvelle n'a pas été en finale).

    Il s'agit d'une de mes nouvelles les plus longues et les plus abouties ; quand j'aurais davantage de temps et d'inspiration, il est probable que je l'approfondisse pour en faire... un roman, qui sait ? :)

    En attendant, enjoy ! Et pour ceux qui l'ont déjà lue, eh bien... Patientez quelques semaines ! Je compte mettre prochainement en ligne un spin-off ~ 

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