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C comme Chrysalide - L'aube ; Le départ radieux
J'ai écrit ces poèmes durant ma période un peu "déprimée" (j'ai écrit une dizaine de poèmes sur la mort, mais je ne vais peut-être pas tous les mettre sur le blog).
En ce qui concerne les sonnets, je ne suis pas très fan mais j'en écris quand même de temps en temps. Ils sont un peu spéciaux la plupart du temps (je vous passerai le best of un de ces quatre...)
Le deuxième poème que je vous présente aujourd'hui est un peu particulier, puisque c'est l'un des rares quasiment sans rimes. Et, oui, si j'ai mis des majuscules à chaque dernier mot du vers, il y a une raison... C'est une sorte de "vers caché" ^^
Voilà voilà pour les explications !
L’aube
Ah ! L’aurore… De la journée c’est le moment
Le plus agréable ; la ville est endormie
La lune veille sur ce beau monde assoupi
Comme une mère dévouée veille sur ses enfants.
L’aurore, c’est le royaume des grands poètes,
Des écrivains, des boulangers, des insomniaques,
Des élèves studieux qui révisent leur bac,
Des fêtards shootés qui n’ont plus toute leur tête.
Le ciel revêt alors son manteau orangé ;
Les étoiles rêveuses se mettent à bailler
Le soleil marmonne – Oh, encore cinq minutes…
Quand l’astre daigne finalement cesser la lutte
Et se lever, un spleen doucereux m’envahit :
La magie de ce moment s’est évanouie.
Le départ radieux
Je suis allongé sur mon lit défait
Et j’observe le plafond immaculé
De ma chambre désordonnée
La boîte de médicaments à mes pieds
Semble m’observer avec intérêt
A moins qu’elle ne dorme qu’est-ce que j’en sais
C’est la première fois depuis longtemps
Que je suis si tranquille et confiant
Mon esprit est vide je me sens bien
Je repense à cette vie
Pleine de chagrins amers
Comme un mauvais café
Ah je sens que Je
Commence à divaguer je Suis
Fatigué tout d’Un
Coup ma tête tourne un Ouragan
Se forme dans mon esprit Paisible
J’ai envie de vomir Je
Sais que je ne Peux
Plus bouger plus Sentir
Quoi que ce soit j’ai l’impression que La
Pièce bouge toute seule la Mort
Est en train de S’approcher
C’est bizarre C’est
Une sensation acide et sucrée à La
Fois quelle étrange Délivrance
C’est une émotion Si
Singulière Longtemps
Je l’ai Attendue
Ça y est je La
Vois c’est la Mort
Elle est là elle Est
Habillée de rouge Une
Echarpe noire Prise
Dans l’armoire De
Ma chambre je sens ma Conscience
Vaciller pourtant cette silhouette semble Réelle
Elle ne se gêne pas quand
Même elle ne se presse pas
Elle regarde les paperasses sur
Mon bureau le temps qu’il
Fait dehors finalement elle
Vient à mon chevet
Nous échangeons nos
Pensées les siennes sont
Chaudes comme un gâteau sorti
Du four la Mort me
Caresse la tête
Le bonheur absolu
M’envahit je souris et
Ferme enfin les
Yeux
Tags : chrysalide, aube, mort, départ, radieux
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