• Il n'est pas vraiment finalisé mais le gros est là.

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    Critique de... Zombie Thérapie

     

    Résumé : Sarah et David sont au bord du divorce et tentent une thérapie de couple. Mais en arrivant à leur rendez-vous, ils trouvent leur conseillère conjugale en train de dévorer les clients précédents. Certes, ces gens sont morts, mais ils pourraient avoir la décence de se comporter comme tels !

     Sarah et David voulaient sauver leur mariage, maintenant ils doivent sauver leur peau. Avant, elle faisait des listes, maintenant elle laisse des morceaux de cervelle partout. Avant, il passait son temps à jouer à Resident Evil, maintenant ça lui sert !

     

    Une apocalypse zombie, quoi de mieux pour échapper à la routine du couple ?

     

    Critique : Rien qu’en lisant le résumé, j’étais mort de rire. Et je l’ai été tout au long de ce roman, qui m’a fait beaucoup de bien : ce bouquin à lui tout seul est une thérapie contre la dépression ! L’histoire se met très vite en place, puisque dès le deuxième chapitre, nos sympathiques morts-vivants font leur apparition. Les descriptions sont nombreuses et bien gores comme on les aime (âmes sensibles s’abstenir), avec moult détails : peau grisâtre, pupilles rouges et démarche saccadée, tout y est ! Les scènes de combat sont particulièrement jouissives car elles parodient celles des films plus « sérieux » (comprenez : plus violents) sur le sujet. Mais au beau milieu de cette apocalypse zombie, il y a notre couple, Sarah et David, qui au début du roman ne peuvent tout simplement pas se saquer : ils passent leur temps à se disputer pour des motifs futiles, et leurs conversations musclées sonnent très vrai. Bien sûr, leur situation conjugale s’arrange – étrangement – au fur et à mesure que la situation mondiale s’aggrave, mais ils continuent de s’écharper tout au long du livre. C’est le mélange de ces deux atmosphères, saupoudré d’une bonne dose d’humour, qui rend ce roman inoubliable. A ne rater sous aucun prétexte ! PS : Il existe une suite, Zombie Business, un peu moins réussie mais qui vaut quand même le coup d’œil.

     


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    Peter ouvrit soudain les yeux, le corps engourdi. Il avait la joue contre une surface rugueuse et dure, qu’il identifia comme étant le sol. Où était-il ? Que faisait-il là ? Le souvenir du visage menaçant de Blake réveilla en lui la douleur qui l’avait anesthésié et qui l’avait fait s’évanouir. Il tenta de se relever mais une côte fêlée lui arracha un gémissement.

     

    Il se trouvait là où les caïds l’avaient laissé, c’est-à-dire au beau milieu des anciens docks industriels de Brooklyn. Au loin, on pouvait voir les gratte-ciels de la Manhattan Skyline qui se découpaient dans l’obscurité. Il faisait nuit noire ; il devait être deux ou trois heures du matin. Les quais étaient à peine éclairés par quelques lampadaires. Peter essaya une nouvelle fois de se redresser. Il y parvint cette fois-ci, mais au prix d’un immense effort. La tête lui tournait et il avait le cœur au bord des lèvres.

     

    Le jeune homme marmonna comme pour lui-même : « Quelle idée de traîner dans le coin à une heure pareille, aussi… J’aurais dû me douter qu’ils étaient encore sur les docks ! » Puis il poussa un long soupir amer. Dire que Blake avait été son ami, autrefois… Du temps où il était encore un voyou, jamais il n’aurait osé le frapper. Mais apparemment cette époque était révolue.

     

    Un peu moins d’un an plus tôt, Peter avait été arrêté pour vandalisme, alors qu’il faisait encore partie du gang des Colosses de Brooklyn, tout comme Blake, qui en était le leader. Seulement, il n’avait pas réussi à s’enfuir à temps, contrairement à son compagnon. Son avocat commis d’office lui avait épargné la prison car il était encore mineur – il n’avait que dix-sept ans – mais on l’avait condamné à dix-huit mois de travaux d’intérêt général. Un mois auparavant, on lui avait attribué une tâche qui consistait à aider les ouvriers sur le chantier des anciens docks industriels de Brooklyn, que la ville de New York avait décidé de reconvertir en parc. Ce que les autorités ne savaient pas, c’était que ces docks abandonnés constituaient le « territoire » des Colosses de Brooklyn, et que les déloger de là ne serait pas une mince affaire.

     

    Bien sûr, Peter n’avait pas eu d’autre choix que d’accepter ce travail, même s’il savait qu’un jour ou l’autre il croiserait de nouveau la route de Blake et des Colosses de Brooklyn. Et ce jour avait fini par venir, plus tôt qu’il ne l’aurait cru d’ailleurs. La veille au soir, alors qu’il se préparait à rentrer chez lui – un vieux studio minable au dernier étage d’un immeuble délabré –, il était tombé sur Blake et quelques-uns de ses sbires. Le caïd avait d’abord été surpris de le revoir, mais la situation avait vite dégénéré. « Tu n’es qu’un raté, même pas fichu d’échapper à une arrestation ! » « Espèce de traître, après avoir léché les bottes des juges pour ne pas aller en prison, voilà que tu reviens pour nous voler notre territoire, toi et tes stupides ouvriers ! » Bref, les reproches avaient fusé et Blake, après lui avoir craché au visage, en était venu aux mains. Puis c’était le gang tout entier qui l’avait passé à tabac.

     

    Peter cligna des yeux pour tenter de rester conscient, puis rassembla ce qui lui restait de force et commença à marcher à travers les docks en direction de son studio. Mais la douleur lancinante qui transperçait la moindre cellule de son corps l’empêcha de parcourir plus de quelques mètres ; ses jambes flageolantes le lâchèrent et il s’écroula de tout son long sur le bitume. Peter éclata soudain en sanglots, réalisant à quel point il était impuissant. D’un geste brusque il essuya les larmes de frustration et de souffrance qui coulaient sur ses joues meurtries et se releva péniblement. Avisant un banc, il s’y assit lourdement et décida de reposer quelques minutes avant de repartir. Après tout, il était évident qu’il n’avait pas l’énergie suffisante pour rentrer chez lui ; mieux valait qu’il reprenne des forces avant de se lancer dans le voyage de retour. Son studio était situé à l’autre bout de Brooklyn et il n’y avait plus de métro à cette heure-ci.

     


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  • Ca marche *__*

    Voici donc un AMV de Rikku basé sur l'anime Steins;Gate (une perle) ! Enjoy!


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    Insomnie

     

    Dix heures

     Ma sœur finit de réviser

     Ma mère surveille la machine à laver

     Mon père et moi regardons la télé

     

    Onze heures passées

     Ma sœur et ma mère se sont couchées

     Mon père y va : « Tu te couches bientôt, hein ?

     – Mais oui mais oui… à demain. »

     

    Minuit

     O petits pixels à la couleur éphémère

     Le regard des êtres de lumière

     Muets me passe au travers

     

    Une heure et demie

     Dans la chambre silencieuse

     Je me décide à me glisser dans mon lit

     Mais un instant plus tard j’allume la veilleuse

     

    Deux heures

     Au cœur de la nuit

     J’allume mon ordi

     Et discute avec un ami

     

    Trois heures

     Mon compagnon virtuel s’en est allé

     Dépitée je me dirige vers la terrasse étoilée

     Histoire de fumer

     

    Quatre heures

     L’âcre relent de tabac emplit mes poumons

     J’adore cette étrange sensation

     Quand la nuit prend une couleur vermillon

     

    Cinq heures

     C’est l’été le mari de la lune nacrée

     Commence à marmonner

     Il va bientôt se réveiller

     

    Six heures

     La sonnerie stridente d’un réveil

     Retentit tandis que le soleil

     Revêt son manteau rose et vermeil

     

    Sept heures

     Encore une nuit passée

     A ne rien faire à trainasser

     Une autre journée identique a commencé

     


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