• Lumière sur... Murata RangeLumière sur... Murata RangeRange Murata est un scénariste, un dessinateur et un character-designer japonais né en 1968 à Osaka. Il a travaillé sur de nombreux animes comme Blue Submarine n°6, Last Exile et Shangri-la.

     

    Mais pour ma part je suis surtout fan de ses art-books, qui sont au nombre de douze actuellement (on peut citer Flat, Futurecode, Re Futurhythm et Rule). Il a un style très particulier, tout en rondeurs et très rafraichissant. Range Murata a aussi participé à de nombreux numéros du magazine Robot (voire tous, je ne suis pas sûre). D’ailleurs la plupart des couvertures sont de lui.

     Ci-joint de nombreuses illustrations issues de divers art-books. Petite info supplémentaire : la jeune fille coiffée de cet impressionnant couvre-chef blanc et noir m’a inspirée le personnage de Sorælia, dans la nouvelle Martian Rhapsody. Eh oui =)

     

    Je vous conseille également d’aller jeter sur son site internet, dont l’adresse est ci-dessous : on ne sait plus où donner de la tête ! http://www.pseweb.com/ 

     


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  • Déjà le troisième chapitre de La naissance des Gardiens... Eh oui.

    J'ai écrit cette nouvelle en août 2012. Je n'ai pas eu de difficulté particulière à l'écrire, mais je dois avouer que j'ai hâte de me consacrer à autre chose. Plus qu'un chapitre à rédiger !

    Elle sera divisée en quatre parties, comme la précédente. 

    J'espère que cela vous plaira ! Enjoy~ =)

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  • Pour cette première session d'AMV, je vous propose deux créations de Nostromo : Quantum Ripples (qui utilise divers animes) et Pure Thrust (principalement basé sur Bakemonogatari). La première a reçu la 6ème place lors du concours de la Japan Expo 2012, et la deuxième a reçu la 2ème place lors de la Japan Expo 2011.

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    Lutte nocturne

     

    L’astre d’ivoire brille depuis quelques heures,

     Plongeant toute la maison dans une réparatrice torpeur ;

     On s’étoufferait presque dans cette atmosphère silencieuse.

     Soudain, les cris perçants de ma Muse me réveillent en sursaut.

     Dans le noir se détachent ses pupilles malicieuses.

     Je veux Lui hurler : « Tais-toi ! » mais les mots

     Se coincent dans ma gorge ; Son sourire glacé

     Transperce la nuit au sommeil agité.

     

    Tel un chat de Cheshire capricieux,

     Sa silhouette colorée apparaît peu à peu.

     Comme d’habitude, Il porte un costume bleu pétrole

     Qui Lui va à merveille,

     Mais Sa peau est aussi molle

     Et pâle que le soleil.

     

    Il n’y a que Son regard fougueux qui semble allumé

     Comme des braises cachées sous des cendres.

     Il s’approche de moi, sans se presser.

     Il a toute la nuit devant Lui ; moi seule peux entendre

     Ses murmures oppressants, prisonniers de mon crâne ;

     Je me recroqueville comme une fleur qui se fane

     Pour tenter de Lui échapper mais c’est peine perdue.

     « Pourquoi me rejettes-tu ? »

     Interroge-t-Il d’une voix doucereuse.

     Contre ma joue moite, Il colle la sienne, poreuse

     Comme de l’argile ; je Le repousse violemment :

     « Tais-Toi, je T’ai rien demandé ! »

     Il prend un air faussement choqué :

     « Eh bien, quel tempérament ! »

     

    Je tourne la tête pour me dérober à Son regard.

     Tout en Lui me rend malade :

     Son parfum capiteux, Son teint blafard,

     Son ton mielleux, Son rire blasé et fade…

     

    Je soupire : « S’il Te plaît, laisse-moi dormir.

     Si demain j’ai des cernes, que penseront mes amis ? »

     Ma Muse prend un air surpris

     Et brusquement, éclate de rire.

     Puis Il se reprend et me susurre d’un air confiant :

     « Tes amis ? Arrête de t’illusionner.

     Tu sais bien que ce n’est qu’un ersatz d’amitié.

     Je suis ton seul compagnon, ton seul confident. »

     Il me lèche sensuellement l’oreille et ajoute :

     « Et ton seul amant… Tu ne peux rien sans moi. »

     Il sourit d’un air narquois ;

     Je Le gifle : « Arrête, Tu me dégoûtes ! »

     

    Un coup de pied dans le plexus solaire

     Me rappelle à l’ordre instantanément.

     Il m’attrape par les cheveux et me soulève de terre ;

     La douleur m’arrache des larmes de sang.

      

     Nous restons quelques secondes sans bouger,

     Puis Il me lâche et me repose sur le sol.

     Avec un gentil sourire, Il me donne un baiser

     Chaud comme une gorgée d’alcool.

     « Tu as compris maintenant ? »

     Demande-t-Il d’un air compatissant.

     

    Je hoche lentement la tête comme une somnambule,

     M’assois au bureau, sors une feuille de papier ;

     Des bulles d’encre éclatent dans le crépuscule.

     Ma Muse a de nouveau triomphé.

     


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    Critique de... 1Q84 livre 2 : Juillet-Septembre

     

    Résumé : Le monde 1Q84 a été révélé. Miroir d’un univers à la dérive ou promesse d’un présent recomposé hors des ténèbres, il déploie ses brumes oniriques et ses deux lunes. Autour de lui, Tengo et Aomamé gravitent, voués à leur destin. Best-seller mondial, le chef-d’œuvre de Murakami découvre la vérité humaine à la frontière des mirages.

     

    Critique : Alors que le premier volume de 1Q84 était une sorte d’immense introduction, dans ce deuxième tome tout s’accélère : le monde étrange imaginé par Fukaéri et Tengo prend vie, le voile se lève sur quelques secrets de la secte des Précurseurs, et Aomamé passe enfin à l’action – non sans voir sa vie totalement bouleversée par les révélations du père de Fukaéri, qui a vraisemblablement de véritables pouvoirs surnaturels. La jeune tueuse à gages doit aussi faire face à la perte d’un proche qui va l’ébranler plus qu’elle ne veut se l’avouer. C’est également au cours de ce tome que Tengo et Aomamé se croisent furtivement, sans toutefois se parler – en effet Aomamé reconnaît son premier amour mais Tengo, lui, ne la voit pas… Le chapitre final concernant la tueuse à gages se termine de manière magistrale et ne donne qu’une envie : lire la suite !!

     


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